dimanche 12 avril 2015

Hanayoi, la chambre des kimonos – Yuka Murayama

Lorsque Babelio m’a proposé de recevoir en masse critique exceptionnelle ce livre érotique au couleur du Japon, je me suis dis pourquoi pas… Surtout que dans sa présentation, on parle d’un homme soumis à une femme. Je me suis dis que ça changerait des soumises et dominants… Malheureusement, la romance et l’érotisme sont loin d’être le centre de cette lecture.





Résumé (présentation de l’éditeur) :
Depuis qu’elle a reçu en héritage la prodigieuse collection de kimonos de son grand-père, Asako est en émois. La perfection des tissus, la grâce des motifs anciens et la délicatesse des couleurs provoquent en elle une révélation : elle doit ouvrir une boutique spécialisée dans les tenues d’antan.
A ses côtés, Seiji, son mari, responsable commercial dans une entreprise d’organisation de mariages, souffre de la réussite de son épouse et se considère comme un raté. Insatisfait, il se languit secrètement d’un nouveau type de relation.
Lorsqu’il rencontre Chisa et Masataka, le couple va découvrir des plaisirs charnels qu’il n’avait jamais connus…


Première phrase :
« Le vent avait tiédi. »


Nombre de pages :
Presses de la cité : 379 pages.


Mon avis :
J’ai été déçue par cette lecture car on me l’a vendu comme une romance érotique hors la romance est quasi inexistante et l’érotisme n’apparait qu’à la moitié du livre et de façon très succincte. Finalement, c’est principalement de la culture japonaise et de l’adultère dont il est question.

Nous suivons deux couples, on s’attend donc à un minimum de romance et donc d’amour entre les personnages mais non…
Asako et Seiji ce sont, semblent-t-ils, mariés par amour mais depuis que Asako a quitté l’entreprise où ils s’étaient rencontrés, ils n’ont plus rien en commun. Pour ne rien arranger, sexuellement c’est loin d’être l’extase depuis leur rencontre. Ainsi, c’est plus une amitié et de la cohabitation plutôt qu’une vie de couple.
Quant à Chisa et Masataka, il s’agit plus d’un mariage de complaisance que d’amour. Certes, ils s’entendent bien, ils travaillent ensemble dans l’entreprise du père de Chisa et ont donné naissance à un petit garçon. En dehors de ça, leur couple est loin d’être comblé de bonheur. Tout comme le premier couple, côté sexe ce n’est vraiment pas paradis. Chisa semble totalement frigide du coup Masataka va voir ailleurs soit disant pour obtenir les faveurs des cliniques et hôpitaux lorsqu’il y a un décès. Ah oui, ils ont une entreprise de pompe funèbre…
Pour les belles histoires d’amour c’est ratée.

On va avoir un peu plus de chance avec l’érotisme car il s’avère que les fantasme de Seiji vont correspondent à ceux de Chisa. Le premier rêve d’être dominé par une femme et la seconde ne peut prendre son pied qu’en faisant souffrir l’autre. Pour Seiji, on ne sait pas d’où vient ce besoin mais pour Chisa, l’origine se trouve dans son enfance. Je ne vous en dis pas plus.
En parallèle, Asako et Masatako vont éprouver eux aussi une attirance physique et sexuelle.
Pour ma part, je n’ai pas du tout été emportée par les scènes de sexe, je les ai trouvé vide et sans émotion….

Par contre, ce livre est génial pour en apprendre plus sur la culture japonaise, sur le port du kimono, sur les différences en Tokyo et Kyoto… Il est d’ailleurs principalement question que de ça pendant toute la lecture. Il n’est laissé que très peu de place aux quatre personnages. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle je ne vous parle pas plus d’eux car dans le fond, je ne les connais pas, je ne sais pas qui ils sont hormis quatre personnes malheureuses dans leur couple et qui finissent pas aller voir ailleurs.

Certes, il est question d’adultère puisque tout le monde trompe tout le monde. Pourtant, je ne l’ai pas ressenti ainsi. Sûrement parce que les couples d’origine ne donnent pas l’impression d’être des couples.

Pour ce qui est du style de l’auteure, j’ai eu beaucoup de mal. En effet, comme je l’ai dit, je me suis beaucoup perdu au milieu de toutes ces explications culturelles mais en plus il n’y avait aucun suivi chronologique. L’auteure a fait le choix de mettre un personnage en avant par chapitre, ce qui en général permet de mieux suivre et mieux comprendre chaque individu. Le problème c’est qu’ici on pouvait se retrouver des mois avant ce qu’avait vécu le personnage ou des mois après, dans le même chapitre on pouvait vivre des choses à différentes dates dans les présents mais aussi dans le passé… De ce fait, je n’arrivais plus à savoir où en étais les relations des personnages entre eux.

Pour conclure, je suis désolée mais je n’ai vraiment pas adhéré que ce soit à l’histoire ou à la façon dont elle a été écrite.


L’auteure (présentation de l’éditeur) :

Yuka Murayama est japonaise. Avant de devenir écrivain, elle a été agent immobilier puis enseignante.


La maison d’édition (Facebook) :

« Tout d'abord spécialisées dans la traduction de romans américains, les Presses de la Cité s'ouvrent à la littérature francophone en 1946 en publiant Je me souviens... de Georges Simenon (qui constitue la première partie de Pedigree). Au rythme de trois ou quatre titres par an, les Presses de la Cité publieront 140 romans et recueils de nouvelles de Simenon. Suivant l'exemple de Simenon, d'autres auteurs de langue française publient leurs œuvres chez les Presses de la Cité : Henri Queffélec, Cécil Saint-Laurent, Maurice Genevoix, René Barjavel, Konsalik. »

Pour en savoir plus, rendez-vous sur :
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Pour découvrir d’autres avis sur ce livre, je vous donne rendez-vous chez :





Merci aux éditions Presses de la cité et à Babelio pour leur confiance et l’intérêt qu’ils portent à Ma bibliothèque virtuelle.

3 commentaires:

  1. La couverture et le synopsis m'intéressaient, mais du coup je passe mon tour ;)

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    1. Il te plaira peut-être plus qu'à moi... Il a de bon avis sur Babelio.

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  2. Je ne sais pas s'il me plairait, ce n'est pas vraiment mon genre, je verrai :)

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