mardi 22 mars 2011

Outsiders : Etudes de sociologie de la déviance

 

Livre lu dans le cadre de ma formation.

Résumé :
Outsiders a renouvelé l'approche de la délinquance en constituant un objet d'étude plus vaste, la déviance, qui inclut des comportements non conventionnels comme ceux des fumeurs de marijuana et des musiciens de jazz. De façon originale cette approche consiste aussi à prendre en compte à la fois le point de vue des déviants et celui des entrepreneurs de morale et des agents de la répression. Par ailleurs, exemple convaincant d'application rigoureuse de la méthode ethnographique à l'étude des sociétés modernes, Outsiders est un jalon majeur dans le développement de cette démarche. A ce double titre, le livre de Becker est, comme Asiles de Goffman, représentatif d'un des courants les plus féconds de la sociologie américaine, connu sous le nom « d'école de Chicago » puis « d'interactionnisme symbolique ». Constamment réédité aux Etats-Unis, remarquable par la clarté de son style, Outsiders est devenu un des principaux ouvrages de référence de la sociologie américaine. Dans la postface écrite pour l'édition française, l'auteur analyse les raisons du succès de son livre.

Première phrase :
« La publication d’Outsiders d’Howard S. Becker, en 1963, prend place parmi les étapes importantes du développement récent de la sociologie, et plus particulièrement de la sociologie de la déviance. »

Genre :
Sociologique.

Nombre de pages :
Métailié : 244 pages.

Auteur :
Howard S. Becker.

Mon avis :
Pourquoi ce livre ? Tout simplement parce qu'en cours de sociologie on nous en a parlé et que j'ai trouvé qu'il avait l'air intéressant.
Après un début chaotique avec la préface, qui n'est pas très accessible, la suite de la lecture a été plutôt agréable et surtout abordable. En effet, le vocabulaire de sociologie est peu utilisé et bien expliqué ce qui rend ce livre abordable par tous.
Becker aborde ici plusieurs thèmes, entre autres, les normes, les valeurs, la déviance (le fait de ne pas agir comme les normes l'obligent). Ces thèmes sont très intéressants mais l'étude étant été faite dans les années 1950-1960, les normes et valeurs ont évolué et par conséquence les comportements déviants ne sont plus les mêmes. Ainsi lorsqu'il parle, par exemple, de l'homosexualité comme comportement déviant, on ne peut pas être d'accord avec lui. Le fait que cette étude ai été faite il y a longtemps, n'est pas réellement un problème, lorsqu'il aborde les fumeurs de marijuana, puisqu'aujourd'hui il s'agit toujours d'un comportement déviant.
Bien que j'ai apprécié cette lecture, je suis contente de l'avoir terminé parce qu'à la fin cela devenait tout de même un peu lourd.
Pour conclure, il s'agit d'un livre que toute personne, intéressé par les comportements déviants (de préférence non contemporain) peut lire même si elle n'a pas de formation en sociologie.

D'autres avis :

Vous l’avez lu ?
Vous en avez pensé quoi ?

2 commentaires:

  1. Il doit être très très intéressant. Evidemment, d'autant plus dans le cadre de ta formation. Cependant, la normalité a été défini par les hommes. Ce qui me laisse assez "septique" sur la "fausse" notion de déviance ;-)
    Surtout lorsqu'on parle d'un fumeur de marijuana, d'un joueur de jazz, etc... ;-)

    RépondreSupprimer
  2. Toute la question est là est-ce le fumeur de marijuana ou le non fumeur qui est déviant finalement ? La réponse change selon les sociétés. De même pour le joueur de jazz... Et puis, comme je le dis, les normes changent avec le temps et l'espace c'est donc très subjectif.

    RépondreSupprimer