jeudi 11 juin 2015

Le château de Walpurgis, tome 1 : Messes et humours noirs – Philippe Duchateau

Intriguée par le résumé et par la couverture, je me suis laissée tenter par cette lecture après avoir visionné la vidéo de présentation de la maison d’édition.



Résumé (présentation de l’éditeur) :
Josuan reçoit un jour une lettre alarmante d’un de ses vieux copains de classe qui le supplie de venir le rejoindre à Northcalton, où il a de sérieux problèmes. N’écoutant que son courage et porté par la fougue de sa jeunesse, Josuan vole au secours de son ami. Mais la route est longue, et il fait étape dans l’auberge de l’inquiétante Lucy. Il y rencontre la jeune et jolie serveuse, Louisia, et s’en amourache aussitôt. Après avoir quitté l’établissement, Josuan est victime d’un « étrange » accident de voiture. Sa vieille Ford réduite à un tas de tôles, il doit poursuivre le chemin à pied, dans les frimas d’un paysage carnivore. Ses pas le mènent alors au château de Walpurgis. Où l’enfer lui ouvre ses portes.
En effet, les habitants de ce palais délabré se révèlent tous plus loufoques et satanistes les uns que les autres. Mais aussi comiques soient-ils, ces hurluberlus semblent en vouloir pour de bon à la peau de Josuan. Et de Louisia, qui se retrouve – par quelle malédiction ? – bientôt prisonnière, à ses côtés. Comme beaucoup d’autres avant eux, les jeunes gens ne servent qu’à amuser cette galerie de frapadingues, en attendant de finir, selon les projets réjouissants du maître des lieux, au fond d’une oubliette, une cagoule sur la tête et une balle entre les deux yeux. L’amour donne des ailes, dit-on. Les tourtereaux en auraient bien besoin pour s’échapper de cet asile et sauver leur vie.


Première phrase :
« Sur le porphyre rouge des colonnes, les pentagrammes inversés se sont métamorphosés. »


Nombre de pages :
La Bourdonnaye : 327 pages.


Mon avis :
Ne vous attendez pas à une chronique élogieuse, cette fois…

La lecture de ce livre m’a paru très longue, je me suis ennuyée du début à la fin. Aucun évènement n’a su attiser ma curiosité, me donner envie de poursuivre ma lecture. Je n’irais pas jusqu’à dire que ça a été un moment de torture puisque j’ai tout de même terminé le livre mais ce fut loin d’être un moment de plaisir.

Tout d’abord, le résumé en dit beaucoup trop. Il en dit même plus que ce qui se passe dans ce premier tome, car oui, il s’agit d’un livre avec une suite… Plusieurs points abordés dans le résumé n’apparaissent pas dans ce livre ou alors je les ai oubliés.

L’histoire en elle-même est étrange. Il se passe plein de choses, pour autant ce ne sont que des évènements qui ne semblent pas avoir d’importance, pas avoir de réel sens. De ce fait, ils m’ont totalement laissé de marbre.
Je m’attendais à être très rapidement plongée dans l’univers du château de Walpurgis mais non, le départ est très lent. Il y a de nombreux détails dont on pourrait aisément se passer, qui m’ont endormi et m’ont fait perdre de l’intérêt pour l’histoire dès le début.

Les personnages sont assez étranges, spéciaux. En bref, loin d’être ordinaires mais ils sont perdus au milieu de l’histoire. Je n’ai pas réussi à m’attacher à eux. Que ce soit Josuan le héros, ou Louisia la demoiselle en détresse ou encore les méchants habitants du château, je n’ai rien éprouvé pour eux.

La plume de Philippe Duchateau est elle aussi étrange. Il a le goût du détail au risque de perdre son lecteur, d’en oublier l’action. Il a l’habitude de mettre de temps à autre des mots qui sont loin d’être dans le langage courant (merci internet pour certaines définitions). Ce qui m’a le plus dérangé, c’est qu’il nous emmène dans un univers étrange, flippant pour le héros mais en tant que lecteur rien, aucune émotion, aucune inquiétude… Ce qui définit le plus ce roman c’est l’étrangeté.

Ce qui définit le plus ma lecture c’est l’ennui. Je suis désolée mais ça ne l’a vraiment pas fait pour moi.


L’auteur (présentation de l’éditeur) :

Philippe Duchateau fut pilote de chasse dans la Royal Air Force puis pilote d’essai chez Dassault pour le programme Rafale. De là à le classer dans la catégorie des écrivains aviateurs, comme Antoine de Saint-Exupéry, il n’y aurait donc qu’un pas. Mais il se réclame plutôt de Jean Ray pour l’univers romanesque, de Julien Gracq pour la beauté de l’écriture et de Wilkie Collins ou Raymond Chandler pour la qualité des intrigues. Néanmoins, cet admirateur de la littérature romantique et gothique du 19ème siècle, possède bel et bien son propre style, envoûtant dès la première ligne et inimitable, dans lequel il mêle habilement humour, suspense et fantastique.

Pour en savoir plus, n’hésitez pas à aller faire un tour sur :
son site internet


La maison d’édition :

Les éditions La Bourdonnaye ont été créées en décembre 2011 par Benoit de La Bourdonnaye. Cette maison d’édition développe « une ligne éditoriale généraliste très vaste autour d’auteurs français dont les styles et les univers illuminent » ses collections.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur :
le blog
la page Facebook 
le site internet


Pour découvrir d’autres avis sur ce livre, je vous donne rendez-vous chez : 



Merci aux éditions La Bourdonnaye pour leur confiance et l’intérêt qu’ils portent à Ma bibliothèque virtuelle.

2 commentaires:

  1. J'espère que ta prochaine lecture te plaira plus ^^

    RépondreSupprimer
  2. Dommage que ça n'ait pas collé pour toi. J'espère que ça ne sera pas pareil pour moi. Vu que j'ai lu un livre bizarre cette semaine (O my Darling), je me dis que ce sera dans la continuité de mes découvertes bizarre :P Bonne prochaine lecture ;)

    RépondreSupprimer