mardi 23 juin 2015

La trilogie italienne, tome 1 : Sur tes yeux – Irène Cao

Acheté lors du Salon du livre de Paris 2014 puisque l’auteure était présente, je l’ai enfin sorti de ma Pal (oui, je sais ça fait plus d’un an que ce salon a eu lieu mais chut).



Résumé (présentation de l’éditeur) :
Elle n’a encore jamais vraiment aimé.
Lui n’a connu que la face sombre de l’amour.
Venise les réunira dans un voyage des sens étonnant.
Elena a vingt-neuf ans. Restauratrice d’art à Venise, elle se passionne pour son métier et consacre toutes ses journées à la fresque d’un palais de la lagune. Du moins, jusqu’à l’arrivée de Leonardo, un jeune chef cuisinier d’origine sicilienne, venu ouvrir un restaurant dans la Sérénissime. Très vite, Léonardo perce à jour la véritable nature d’Elena : un ange qui cache en lui un démon tourné vers les sens et le plaisir. Un démon que lui seul pourra libérer, mais à une condition : qu’Elena ne tombe jamais amoureuse de lui.


Première phrase :
« Le jaune absorbe la lumière du soleil, vire à l’orange avant de se fondre dans un rouge vif. »


Nombre de pages :
JC Lattès : 379 pages.


Mon avis :
Le résumé m’a quelque peu perturbé. En effet, je m’attendais à un peu de fantastique dans cette lecture puisqu’il était question de démon et d’ange mais finalement il ne s’agit que d’une image. Certains d’entre vous crieront aux spoilers avec cette première phrase mais je pense que j’ai juste mal interprété le résumé et que c’est pour ça que je m’attendais à autre chose.

Dans ce premier tome de La trilogie italienne, nous partons à la découverte de Venise en compagnie d’Elena et de Leonardo.
La première est une jeune femme sérieuse, qui se consacre principalement à son travail de restauratrice d’œuvre d’art. D’ailleurs hormis ces parents, Gaia, sa meilleure amie et Filippo, un ami, elle ne côtoie personne. Tout au long de la lecture, on observe l’épanouissement de cette jeune femme, elle se découvre moralement et physiquement. En même temps que le lecteur, elle apprend à se connaître. Je me suis rapidement attachée à Elena car en plusieurs points, elle pourrait me ressembler.
Leonardo est un jeune chef cuisinier très mystérieux et séduisant. Il ne vit que pour le plaisir, le plaisir charnel mais aussi tous les petits plaisirs qui font partie de la vie comme l’alcool, la nourriture, les autres… On ne connaît pas ce personnage, il est donc difficile de s’attacher à lui mais j’aimerai en savoir plus.
Gaia, Filippo et les quelques autres personnages que nous croisons dans ce roman ne sont là que pour accompagner et servir les aventures de Elena et Leonardo. J’espère qu’on les découvrira un peu plus dans les prochains tomes car ils me plaisent bien, notamment Gaia.

L’histoire en elle-même n’a rien d’inédite quand on est habitué à ce genre de lecture. Très rapidement, on sait comment tout ça va se terminer. La seule chose qu’on ne sait pas c’est comment on va y arriver. La fin est un peu surprenante car elle dérive un petit peu du schéma habituel. Je ne vous en dis pas plus.

La plume de l’auteure ne m’a malheureusement pas transportée. Irène Cao nous fait découvrir Venise mais je n’ai pas réussi à m’imaginer là-bas.
Les émotions des personnages n’ont pas réussi à dépasser l’écriture, je ne les ai pas ressenti, c’est vraiment dommage.
Nous sommes dans une romance où le sexe prend beaucoup de place mais je n’ai pas ressenti d’érotisme ou de sensualité dans toutes les scènes. Il y en a dans certaines mais pas assez à mon goût. La majorité de ces passages sont plats, sans saveur. C’est dommage.

Je lirais certainement le second tome même si ça sera loin d’être une priorité pour moi.

Pour conclure, un personnage féminin qui ressemble aux jeunes femmes d’aujourd’hui, un personnage masculin trop mystérieux, une histoire sympathique mais une plume qui n’est pas assez dans l’émotion. J’ai malgré tout passé un agréable moment de lecture.


L’auteure (présentation de l’éditeur) :

Irène Cao est née à Pordenone en 1979. Elle a fait des études de lettres classiques à Venise, où elle a également soutenu un doctorat en histoire ancienne. Elle vit actuellement dans un petit village du Frioul.

Pour en savoir plus, n’hésitez pas à aller faire un tour sur :
son site internet (en italien)
sa page Facebook (en italien)


La maison d’édition :

« Maison d’édition créée en 1968, les éditions JC Lattès sont aujourd’hui dotées d’un catalogue de plus de 1 000 titres. Au fil du temps, les éditions Lattès ont su affirmer une vocation généraliste et maintenir un bon équilibre entre la production française et étrangère ; entre fiction et non-fiction. Les différentes collections ont vu fleurir des auteurs comme Delphine de Vigan, Grégoire Delacourt, Serge Bramly, Maryse Condé, Jean-François Parot, Frédéric Lenormand, pour ne citer que les français, mais aussi James Patterson, Dan Brown, E.L. James, Ake Edwardson pour les étrangers. »

Pour en savoir plus, rendez-vous sur :
la page Facebook
le site internet


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