vendredi 23 janvier 2015

Les Crèvecœur, tome 2 : Romain – Antonia Medeiros

Le mois dernier, je découvrirai la plume de l’auteure ainsi que la famille Crèvecœur. Je n’étais pas convaincu à 100% mais l’envie de connaître la suite de l’histoire de cette famille me donnait envie. C’est donc avec plaisir que je me suis lancée dans le second tome. 



Résumé (quatrième de couverture) :
Le monde étrange dans lequel grandi Germain Crèvecœur est peuplé de silences, de secret de famille, de chaussures usées qu’on adule, d’une Chinoise édentée cachée dans un placard et d’une tapisserie légendaire. Prisonnier de Romain et d’Edith – un père à la folie fétichiste et une mère excessif – Germain cultive sa différence et recherche dans l’amertume de sa jeunesse le bonheur et la force d’aimer. Son incroyable parcours fascine, de son enfance à son adolescence, de son apprentissage à la découverte de la sensualité, de l’horreur de la mutilation à la magie de la création. En cela Romain a marqué son fils de son empreinte indélébile.


Première phrase :
« Je ne veux te mentir. »


Nombre de pages :
La bourdonnaye : 161 pages.


Mon avis :
Bien que ce second tome s’intitule Romain, ce personnage n’est pas au centre de l’histoire. En effet, c’est Germain Crèvecœur qui y est. Il raconte à son fils, Raphaël, via des lettres son enfance et son adolescence. Bien évidemment, Romain étant son père, il apparaît quelques fois et principalement au début.

Romain Crèvecœur se défini principalement par l’absence. Il n’est pas un père présent pour son fils. Les rares fois où il est là, c’est soit pour le gronder, soit pour partir dans des monologues concernant de vieilles chaussures. Un personnage déplaisant qui est très certainement la raison des problèmes de sociabilité de son fils.
J’ai été heureuse de retrouver Edith. On en apprend moins sur son histoire que dans le premier tome qui était plus centrée sur sa vie de femme. Ici, c’est la mère que l’on découvre. Une mère aimante (parfois étouffante) qui va devoir laisser son fils unique partir pour qu’il vive sa vie.
Germain est un enfant puis un jeune homme étrange. Quoique de plus normal quand on voit la vie qu’il mène. Il m’a parfois fait un peu peur mais le plus souvent il m’a touché et ému. C’est un personnage très agréable à suivre. Sa vie, différente des autres, est intéressante. Au vu de son enfance, on aurait pu imaginer qu’il continue à se laisser vivre tranquillement mais non, il décide de prendre son destin en main en quittant Bayeux pour aller à la découverte de la capitale. Paris le ferra grandir et prendre conscience de ses capacités mais aussi de ses handicaps.

Germain est ici le narrateur. Il s’adresse à son fils, rôle que nous jouons. Ainsi, par moment il s’adresse directement à nous. J’adore ce procédé surtout quand il est question de simplement raconter la vie d’un personnage. On a l’impression de faire partie de la famille, de ne pas être extérieur à l’histoire. J’ai été surprise par certains faits qui semblent n’être qu’un petit incident pour Germain alors que moi ça me paraît grave. Ainsi que le pied de sa mère est coupé, il ne parle que d’un accident… De même, certains passages sont assez rocambolesques. Notamment, celui où son père enlève une princesse chinoise avec de minuscule pied. Dans l’ensemble, l’histoire sonne vraie.

La plume de Antonia Medeiros est toujours aussi agréable à lire. Malgré la lenteur de l’histoire, on se laisse prendre par sa façon de nous raconter les choses.

Pour conclure, un second tome agréable à lire. Il a éveillé encore plus ma curiosité concernant la vie de Germain Crèvecœur. Je lirai avec plaisir la suite. Il faut dire que j’ai très envie de comprendre comment est né ce Raphaël…


L’auteure (présentation de l’éditeur) :

Antonia Medeiros est une auteure franco-américaine. Après avoir travaillée dans le monde de la communication et avoir beaucoup écrit pour les autres, elle se consacre aujourd’hui à ses propres œuvres.

Pour en savoir plus, n’hésitez pas à aller faire un tour sur :
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D’autre livre lu :
Les Crèvecœur, tome 1 : Edith


La maison d’édition :

Les éditions La Bourdonnaye ont été créées en décembre 2011 par Benoit de La Bourdonnaye. Cette maison d’édition développe « une ligne éditoriale généraliste très vaste autour d’auteurs français dont les styles et les univers illuminent » ses collections.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur :
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Pour découvrir d’autres avis sur ce livre, je vous donne rendez-vous chez :



Merci aux éditions La Bourdonnaye pour leur confiance et l’intérêt qu’elles portent à Ma bibliothèque virtuelle.


2 commentaires:

  1. Bonjour, un petit mot pour vous remercier de tout coeur pour votre chronique et pour l'avoir partagée avec enthousiasme sur votre blog. Je suis vraiment ravie que le livre vous ai plu ! À bientôt, Antonia

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    1. Je vous en prie :). Merci à vous pour l'agréable moment de lecture que vous m'avez offert.

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