mercredi 22 octobre 2014

La mandarine



Livre lu dans le cadre d’un service presse avec la Société des écrivains.

Résumé :
« Une bombe inversement proportionnelles à la taille de cette mandarine lui éclatait au visage et devenait pourtant le prétexte imparable qu’elle avait longtemps cherché pour s’autoriser enfin le droit de lâcher prise sur sa vie. Cette idée séduisante trottinait vers son cerveau encombré. Les dés jetés, devenir irresponsable à quarante ans la réjouissait, elle qui luttait si violemment depuis trop longtemps pour grandir. Jeanne savourait dans l’instant encore opaque ce moment tragique qui lui permettait malgré tout d’exister avec une force surprenante. »
Entre ses deux enfants, son travail, ses amies, son ex-mari et le poids de son histoire familiale, Jeanne ne sait plus à donner de la tête. Son crédo : tout gérer, ne jamais lâcher prise. Jusqu’à la découverte d’une tumeur dans son cerveau de la taille d’une mandarine. La gestion de la maladie exacerbée par une crise existentielle va ainsi l’obliger à relativiser les choses de la vie.

Première phrase :
« Hier encore, Jeanne se levait le cœur léger, comme chaque jour que Dieu
faisait. »

Nombre de pages :
Société des écrivains : 308 pages.

Auteure :

Mon avis :
Ce roman n’a de fruité que le titre… Pour moi, la mandarine c’est un fruit sucré, agréable à manger. Alors que cette histoire donne plutôt un sentiment d’amertume. Peut-être que le citron aurait été plus juste comme titre.
En effet, Jeanne, une femme comme toutes les autres, âgée d’une quarantaine d’année va apprendre qu’elle a une tumeur au cerveau : il lui reste au maximum un an à vivre. Cette triste annonce est l’occasion pour elle de faire le point sur sa vie, sur les bons comme les mauvais moments. Mais aussi d’apprendre à aimer la vie telle qu’elle et non pas comme elle aurait aimé qu’elle soit.
Nous découvrons l’enfance de cette femme, parfois triste, parfois heureuse. Ses relations avec ses parents, ses grands-parents, les hommes, avec les humains en général. Son manque de confiance en elle qui entraîne un nombre important de questions. C’est aussi sa vision de la religion, de la vie… que nous raconte Jeanne.
A travers ce roman, Isabelle de Courrèges abordent de nombreux thèmes qui jalonnent l’intégralité de nos vies mais qui sont aussi d’actuels questionnements au sein de notre société. Ainsi, la religion, la mort, le suicide côtoient la féminité, la parentalité ou encore la sexualité…
L’absence de chronologie m’a beaucoup dérangé. J’avais souvent du mal à suivre. Ca partait souvent dans tous les sens. Au final, je ne savais, parfois, plus trop si nous étions dans le passé ou dans le présent. Si ce point m’a dérangé, je pense qu’il était volontaire de la part de l’auteure. La plume de l’auteure est plutôt agréable et fluide. Elle sait faire passer les émotions, point très important pour moi, vous devez le savoir depuis le temps.
Pour conclure, voilà un livre qui fait réfléchir. En commençant ma lecture, je ne m’attendais pas du tout à ça.
Merci à la Société des écrivains pour sa confiance et pour l’intérêt qu’elle porte à Ma bibliothèque virtuelle.

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