lundi 24 mars 2014

Electrosensibles, tome 1



Livre lu dans le cadre d’un service presse avec l’auteur.

Résumé :
Nés de parents différents, Laurie et Ulysse sont dotés d’un même « superpouvoir » : leur présence crée un blackout à cinq cents mètres à la ronde. Aucun instrument électrique ou électronique ne leur résiste. Ce pouvoir les condamne à grandir à l’écart du monde.
Comment éduquer des enfants hors-normes, qui seront toujours extérieurs à la société ? Les parents d’Ulysse s’en occupent avec amour, alors que Laurie est négligée par les siens. En toute logique, le garçon devrait devenir un « super-héros » et la fille une « super-vilaine »… A moins que ce ne soit le contraire...

Première phrase :
« Charles fut réveillés par les cris. »

Nombre de pages :
The book edition : 328 pages.

Auteur :

Mon avis :
Pourquoi ce livre ?
Lorsque Jérôme Duez, l’auteur des Electrosensibles, m’a contacté afin que je découvre son roman, j’ai été séduite par l’idée originale de celui-ci ainsi que par le résumé.
L’histoire.
Le livre se déroule sur une longue période. En effet, bien que l’histoire commence réellement vers le milieu des années 1990 et se termine (pour ce premier tome) dans le milieu des années 2000, les souvenirs des personnages nous emmènent au début des années 1990. Il est parfois compliqué de réussir à suivre le fils des pensées et de l’histoire à cause de nombreux flash back. Je pense que certains de ses passages auraient pu être racontés sur le moment.
Je le disais, le fil conducteur de l’histoire est original. Il s’agit de personnes électrosensibles, c’est-à-dire des personnes qui ne peuvent pas être en contact prolongé (voire pas du tout en contact) avec la technologie. Chose bien difficile à notre époque.
Suite à un incident survenu sur le vol Paris-Tokyo dans lequel était Charles Portal et Léo Vignier, leur vie et celle de leur famille va totalement changer. En effet, ils vont devenir électrosensibles mais surtout, ils vont transmettre leur maladie à leur futur enfant. Ce qui va avoir des conséquences importantes.
J’ai apprécié l’idée de départ mais au court de l’avancement de ma lecture, j’ai trouvé que l’auteur partait trop dans tous les sens. J’aurais aimé plus de concentration sur certains points et moins d’éparpillement.
Les personnages.
Les personnages récurrents sont au nombre de sept (les Portal, les Vignier, le capitaine Gourville, Sergueï Friazine et Viktor) et il y a deux personnages principaux Laurie Vignier et Ulysse Portal, les enfants des deux hommes de l’avion.
Je ne me suis pas spécialement attachée aux personnages récurrents bien que j’ai apprécié les Portal et Gourville et que j’ai détesté Léo Vignier et Friazine. Quant à Viktor et Madame Vignier, je ne sais pas trop quoi en penser.
Concernant les deux enfants, Laurie et Ulysse qui sont au centre de l’histoire, j’ai eu un peu de mal à les cerner. Ce qu’ils vivent n’est vraiment évident. Leurs réactions m’ont semblé logique et adapté. Plus individuellement, Laurie semble être le côté sombre alors qu’Ulysse semble être la lumière mais est-ce aussi simple ? J’ai parfois ressenti de l’empathie pour ces deux enfants si différents des autres.
Le style de l’auteure.
La plume de Jérôme Duez est agréable à lire mais malheureusement certains passages trop longs cassaient le rythme de l’histoire. Notamment, certains bons dans le passé qui, à mon sens, n’apportaient pas toujours un plus à l’histoire.
L’auteur change sa façon d’écrire selon les personnages qui nous accompagne. C’est très agréable. On avait vraiment l’impression de voir le monde avec les yeux d’Ulysse ou de Laurie ou des adultes…
En bref.
Bien que le sujet soit original et la plus me de l’auteur très agréable à lire, je n’ai pas réussi à être envoutée par l’histoire et les personnages. Ca manquait un peu d’action pour vraiment se laisser porter. Malheureusement, je ne suis pas suffisamment convaincue pour lire la suite des aventures de Laurie et Ulysse.

D'autres avis :



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1 commentaire:

  1. Je ressens à peu près la même chose que toi... Je crains que la suite ne soit trop identique, à savoir trop plate, trop lente, pour me séduire un max. Mais c'est vrai que le thème est intéressant!

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