dimanche 30 novembre 2014

Le pianiste et les matriochkas



Livre lu dans le cadre d’un service presse avec les éditions La bourdonnaye.

Résumé :
Artus, célèbre pianiste parisien, donne des récitals à travers le monde. Marie, la funambule vole de ville en ville, en compagnie de sa tribu du cirque. Alessandro, chirurgien esthétique très en vogue, est poussé par une ambition maladive. Ludmilla, artiste fragile, quitte sa Russie natale pour le sud de la France. Escobar pêcheur solitaire, se contente de vivre dans une crique.
Tous les cinq se rencontrent et s’étreignent, s’aiment et s’abîment, valsent et tanguent, vacillent et se relèvent, sous le regard d’un lion mélomane ou de statues qui leur apprendront à compter au fil des quatre saisons.
Ils nous emportent ainsi à un rythme effréné dans le chassé-croisé de leurs rêves et de leurs désillusions, tout au long de cette mélodie du bonheur… doux-amer.

Première phrase :
« Les mains courent, volent, virevoltent, elles dansent ensemble, elles galopent puis s’éloignent et se retrouvent, se touchent presque, se frôlent. »

Nombre de pages :
La Bourdonnaye : 191 pages.

Auteure :

Mon avis :
Voilà une lecture bien sympathique, remplie d’amour, de haine, d’espoir, de joie, de tristesse et de surprise.
Nous suivons le quotidien de cinq personnes : trois hommes et deux femmes. Des personnages qui au premier abord n’ont rien de commun mais que le destin va lier petit à petit. Bien que ce livre est une fin, cette n’en a pas. C’est tout simplement l’histoire de leur vie. Ils partagent un petit bout de cette histoire avec nous grâce à la plume de Elodie Mazuir.
Les trois personnages masculins sont vraiment différents les uns des autres. Le premier, Artus, ne vit que pour la musique, le partage de celle-ci avec son public. Il n’y a rien d’autre dans sa vie jusqu’à ce qu’ils croisent l’amour. Le second, Alessandro, ne vit que pour la célébrité, la reconnaissance des autres. Pour ça, il doit tout contrôler… tout sauf sa mère qui a la raison de son besoin de contrôle et de reconnaissance. Le dernier, Escobar, un marin-pêcheur qui ne fait que survivre dans une crique en compagnie d’un dauphin, son seul ami jusqu’à ce qu’il croise une jeune femme.
Les deux personnages féminins sont semblables et différentes à la fois. La première, Marie, est une jeune femme pleine de vie, qui vit avec et pour sa famille. Dans sa vie, il n’y a que le cirque, la famille et son lion. Jusqu’au jour où elle va croiser l’amour… La second, Ludmilla, jeune femme russe qui vient de perdre sa mère. Elle rêve de quitter son petit village pour la grande ville et son école des Beaux-arts. Ce n’est finalement pas seulement son village mais son pays qu’elle va quitter. Pour un monde meilleur, pour l’amour… Mais est-ce vraiment le cas ?
Si je me suis attachée à Artus, Escobar, Marie et Ludmilla, j’ai eu beaucoup de mal avec Alessandro et ce qu’il représente. Même le comportement de sa mère envers lui n’a pas réussi à me le rendre sympathique.
La plume de l’auteure est très agréable. J’avais l’impression d’être dans les mêmes lieux que les personnages, d’être à leur côté, de ressentir leurs joies, leurs peines, leur bonheur, leur malheur. J’ai été parfois un peu perdu dans l’espace temps car les vies des cinq personnages ne se déroulent pas forcément simultanément mais une fois que l’on a bien pris en compte cela la lecture se passe très bien. Un petit bémol, j'ai eu du mal avec le « mon chéri » utilisé par Alessandro pour appeler sa compagne. N’aurait-il pas dû dire ma chérie ?
Pour conclure, une lecture agréable lire en compagnie de personnages attachants.
Merci à Benoit pour sa confiance renouvelée et son intérêt pour mon blog.

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