mercredi 17 septembre 2014

Pandora project



Livre lu dans le cadre d’un service presse avec l’auteure.

Résumé :
Newport, New Hampshire, dans un futur proche. L’Enfer a désormais un nom. Autrefois si radieuse, la ville de Newport n’est maintenant plus que l’ombre d’elle-même ; une ombre grandissante, oppressante, dévorant tout sur son passage. Dans ce monde où corruption et tyrannie ont depuis longtemps pris le pas sur la démocratie, Ensaï tente de reconstruire sa vie malgré l’amnésie qui le ronge. Bientôt, de douloureuses marques apparaissent sur son corps, et d’étranges murmures le poussent peu à peu au bord de la folie. Des secrets trop longtemps enfouis semblent se battre pour refaire surface... Comment échapper à cette inexorable chute vers l’enfer qui lui tend les bras ?
Désert d’Ekkar, Nevada. Des Dunes majestueuses, un sable doré et ardent à perte de vue, dissimulant des mystères oubliés du monde... Depuis des siècles, le Clan d’Ekkar est le théâtre de combats muets qui s'immiscent dans la vie des quelques nomades qui foulent ces terres sacrées. Parmi eux, Heather, en passe de devenir malgré elle guide de son peuple, doit affronter une guerre millénaire qui, par l’aveuglement d’une poignée des siens, éclatera sans doute très bientôt. Mais comment guider tout un peuple, alors qu’elle ne parvient même pas à lutter contre ses démons intérieurs ?
Deux mondes que tout oppose, deux âmes tourmentées, unies à jamais par leur Destinée. Plongez dans les légendes ancestrales d’un peuple en perdition et découvrez leur Univers, par-delà les apparences.
Êtes-vous prêt à entrer dans la Ronde ?

Première phrase :
« Encore toi... »

Nombre de pages :
Blind symphonia : 551 pages.

Auteure :

Mon avis :
Un résumé intriguant, une auteure qui a l’air sympathique, il n’en fallait pas plus pour que je me laisse tenter par la proposition de découvrir ce roman.
Yuna Minhaï Dekebat nous emmène dans deux univers totalement différent. Le premier, une ville sous le contrôle d’un tyran, le second, le désert où vit un clan qui subit une malédiction.
Pour nous guider dans le premier monde, nous sommes en compagnie de Ienzo et Ensaï, deux jeunes hommes qui font tout faire pour survivre dans cette triste ville. Dans le second monde, Heather et Nate, deux amis de longues de dates qui vont devoir faire face à une guerre ancestrale. Je ne me suis pas spécialement attachée aux personnages car pendant ma lecture, j’ai dû me concentrer sur l’univers créé par l’auteure.
En effet, celui-ci est très complexe. Je ne sais pas si c’est par choix que Yuna Minhaï Dekebat a perdu son lecteur où cela vient moi. Il faut attendre plus de 300 pages avant de réellement bien comprendre le fonctionnement. Avant, nous n’avons que quelques informations au compte-goutte. Certes, cela donne envie de poursuivre pour mieux comprendre mais au bout d’un moment cela devient lassant.
Par contre, il est clair que l’auteure a vraiment travaillé son univers, que c’est réfléchi et qu’elle savait où elle allait avant même de commencer son écriture.
Il m’est difficile de vous en dire plus sans tout vous dévoiler. Je vous laisse donc plonger dans cet univers pour en savoir plus…
Concernant la plume de Yuna Minhaï Dekebat, elle est plutôt agréable à lire malgré de nombreuses répétitions. Un mot m’a particulièrement marqué : Compagnon. En soit, c’est un mot lambda mais, l’auteure l’utiliser pour définir l’ami mais aussi le petit ami. Ca m’a un peu dérangé.
A la fin de ma lecture, une question reste : pourquoi ce titre ?
Pour conclure, un roman bien travaillé, une plume agréable mais des personnages qui passent au second plan à cause de la complexité de l’univers créé.

D'autres avis :



Sur le net :

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4 commentaires:

  1. Merci pour pour cette chronique :) Je suis navrée que vous ne vous soyez pas attachée aux personnages. Effectivement, au départ, le lecteur est tout aussi perdu que peuvent l'être Ensaï et Heather ; c'était un choix, je voulais qu'il soit catapulté dans leur(s) monde(s) et qu'il découvre en même temps que les protagonistes les clés de l'univers. Je pense que tout dépend ensuite du degré de patience du lecteur pour savoir si la sauce va prendre ou non ^^

    Quant à la répétition du mot compagnon employé pour deux situations différentes... Mince, à vrai dire je n'avais même pas fait gaffe !

    J'espère cependant que la lecture vous aura quand même été agréable :)

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  2. Mouais, bof.
    Ça ne me tente pas du tout...

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  3. Je viens de le finir et je me suis fait exactement la même reflexion pour le mot "compagnon" utilisé tout le temps (et notamment pour désigner Ensaï et Nate!!) et pour le tire! ^^

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