Je m'appelle Budo

Livre lu dans le cadre d’un service presse avec les éditions Flammarion.

Résumé :

Budo est un ami imaginaire plutôt chanceux : cela fait cinq ans que Max le fait vivre. Mais Max n’est pas un garçon comme les autres : il est atteint du syndrome d’Asperger, une forme d’autisme. Si Budo sait qu’il vivra dans l’imaginaire de Max plus longtemps que les amis imaginaires des autres enfants, il sait aussi qu’il risque de disparaître. Budo s’est chargé de protéger Max : contre les disputes des parents, contre un garçon du CM2 qui le violente… Mais Budo se retrouve impuissant lorsque Max se fait enlever par Madame Patterson, sa maîtresse. Avec une équipe d’autres amis imaginaires, il va tout faire pour le libérer…

Première phrase :

« Voilà ce que je sais : je m’appelle Budo. »

Nombre de pages :

Flammarion : 431 pages.

Auteur :

Matthew Dicks.

Mon avis :

Je tiens à remercier Brigitte des éditions Flammarion pour la confiance qu’elle m’a porté en permettant de découvrir les aventures de Budo et Max. 

Ecrire cette chronique est assez compliquée pour moi car j’ai du mal à mettre des mots sur mon ressentie pendant cette lecture. Ce roman a permis à l’auteur de traiter de nombreux sujet grâce à Max mais surtout à Budo qui est notre guide durant toute cette histoire. 

 Comme le dit le résumé, Max est atteint du syndrome d’Asperger. Bien que le lecteur soit au courant, à aucun moment, la maladie de ce petit garçon n’est nommée mais les symptômes sont bien présentés ainsi que toutes les conséquences que celle-ci a sur sa vie sociale, sur sa familial et donc sur les personnes qui le côtoie au quotidien. 

Un second thème est très présent dans ce livre : la mort. Si le premier thème est en lien avec Max, celui-ci est lien avec Budo. Etre un ami imaginaire signifie que l’on peut disparaitre du jour au lendemain, comment vivre dans ses conditions ? 

Je n’ai pas vraiment réussi à m’attacher à Max surement parce qu’on ne le connait qu’à travers Budo et que finalement on ne sait que peu de choses sur lui (hormis ce qui est en lien avec sa maladie). Par contre, j’ai bien aimé le personnage de Budo. Il est attentif à son ami mais à la vie de façon générale, aux comportements des autres… Cela s’explique peut-être par sa présence éphémère sur Terre. 

Pour ce qui est du style de l’auteur, il était agréable. On ressentait vraiment à la lecture que c’était Budo, un ami imaginé par un jeune enfant qui nous parlait. Par contre, le livre, est de façon générale, très lent. Il faut attendre près de la moitié du livre pour qu’il se passe enfin quelque chose et encore, ça ne s’accélère pas. En fait, je pense que je m’attendais à plus d’action et moins de descriptions de la vie quotidienne et que c’est pour ça que je suis un peu passée à côté de ce livre.

Pour conclure, ce livre est une façon originale de parler du syndrome d’Asperger, qui est très peu connu. 

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