samedi 18 février 2012

La fatigue d'être soi



Livre lu dans le cadre de ma formation.

Résumé :
On apprend beaucoup sur les gens sains en étudiant les mal-portants. Les médecins le savent depuis longtemps, la sociologie le découvre. Il y a ainsi beaucoup à découvrir sur l'homme moderne par l'analyse de sa grande pathologie : la dépression. Nouvelle maladie ? Plutôt un mal-être diffus qui dépasse de loin les lumières de la médecine. Aucun psychiatre ne peut l'expliquer, ni même la définir. On sait seulement la « traiter » aujourd'hui à coup de Prozac.
Troisième volet d'une enquête visant à cerner les contours de l'individu contemporain, l'essai d'Alain Ehrenberg propose d'envisager le phénomène dépressif comme l'expression d'une nouvelle figure de la subjectivité. Dans une société démocratique, libérée des modèles autoritaires reproduisant des antagonismes de classe ou de sexe, l'individu n'a plus d'autre objectif que de se promouvoir lui-même. Initiative, projet, motivation, responsabilité... : le catéchisme d'aujourd'hui n'engendre plus le sentiment de la faute mais celui de l'insuffisance. Le déprimé se sent incapable, impuissant, comme fatigué d'avoir à n'être que lui-même.
L'analyse est séduisante. Il reviendrait au psychologue ou au psychanalyste de la confirmer pour la rendre pleinement convaincante.

Première phrase :
« La dépression décline aujourd'hui les différentes facettes du malheur  intime. »

Genres :
Essai.
Sociologique.

Nombre de pages :
Odile Jacob : 294 pages.

Auteur :
Alain Ehrenberg.

Mon avis :
La première chose que j'ai envie de vous dire c'est : ENFIN. C'est un tel soulagement d'avoir terminé cette lecture qu'écrire la chronique, qui habituellement me permet de faire un point sur ma lecture avant de passer à la suivante, n'est pas nécessaire pour moi. Mais par habitude, je vais partager avec vous mon ressenti (vous l'aurez compris, je pense, il ne sera pas positif).
Ce livre étant écrit par un sociologue, je m'attendais à lire des choses sur la dépression d'un point de vue sociologique et non pas psychiatrique ou médicale comme c'est le cas pendant la majeure partie de la lecture. Certes, des données sociologiques sont dispersées au milieu du charabia médical mais elles sont tellement noyées qu'elles ne sautent pas aux yeux.
J'ai trouvé ce livre vraiment indigeste. Lire plus de dix pages d'un coup était assez compliqué. En fait, je me perdais non seulement dans le langage médical utilisé mais aussi entre les diverses thèses. Ce livre n'est vraiment pas à la portée de tous...
Voilà bien longtemps que je n'avais pas écris un avis aussi court mais ces quelques lignes suffisent largement pour écrire ce que j'ai ressenti pendant cette lecture qui a duré presque deux semaines, oui plus de dix jours pour lire moins de trois cents pages...

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4 commentaires:

  1. *fait la danse de la victoire* youhouuu! tu l'as fini ce livre tout moche XD Maintenant il te faut du beau MP pour t'en remettre :D

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  2. Pas de MP tout de suite mais une lecture plus agréable (en même temps, ce n'était pas compliqué lol).

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  3. Je dois dire que le titre me fait peur !

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