Livre lu dans le cadre d’un service presse des éditions world crisis crew.
Résumé :
L’énergie Gaia, source de conflit depuis des décennies, elle continue d’alimenter la haine et le désir de chacun, menant bien souvent les Hommes dans des situations où nul ne voudrait être. L’époque où les gangs se formaient, explosaient et se refondaient est bientôt révolue, car un danger bien plus grand menace à présent l'humanité. C’est dans un monde détruit par les précédentes guerres, puis reconstruit de manière inégalée, que Damah et Mahasia, faux-jumeaux, se retrouvent face à leur destin.
Première phrase :
« Tout ce qui commence doit s’arrêter... »
Genre :
Science fiction.Nombre de pages :
World crisis crew : 159 pages.
Auteur :
Julien Laglasse.
Mon avis :
Comme vous l'avez sans doute déjà constaté, je ne suis pas une grande fan de science fiction mais quand les éditions World crisis crew via Archessia m'ont proposé sur facebook de découvrir ce livre, j'ai tout de suite acceptée pour plusieurs raisons. La première c'est que le résumé m'a intrigué qui pouvait bien être ces deux faux jumeaux qui allaient devoir faire fasse à leur destin ? La seconde c'est qu'il s'agit du premier roman de l'auteur et que j'aime donner une chance aux jeunes auteurs.
Je vais commencer par le style de l'auteur qui m'a plutôt surpris. En effet, ma première impression a été que le style était enfantin, j'avais le sentiment de lire une rédaction de lycée mais en avançant dans ma lecture je me suis rendue compte que cette façon de dire les choses correspondait au narrateur. En effet, le narrateur n'est autre que Mahasia, un jeune de dix-sept ans, ce qui peut totalement expliquer le style. Par contre, je regrette le fait que dans la narration, nous ayons par moment des mots utilisés dans le langage parlé et non dans le langage écrit (je ne sais pas si je me fais bien comprendre).
Passons à l'histoire qui m'a assez plus mais qui est, pour moi, malheureusement pas assez développée. Damah et Mahasia sont deux adolescents qui font se retrouver orphelins suite aux meurtres de leurs parents. La jeune fille, Damah, va plonger dans un mutisme ce qui va entrainer les deux jeunes dans un long voyage afin de retrouver leur oncle pour qu'il leurs vienne en aide. Ce voyage est divisé en 12 étapes (les chapitres) qui sont un peu trop rapide à mon goût. L'auteur nous livre plein d'indice sur le monde dans lequel vivent nos deux héros mais il ne nous en dit pas assez pour que l'on puisse se le représenter. Pourtant ce monde a l'air d'avoir de quoi intriguer le lecteur... Le mutisme de Damah qui est quand comme l'objet de la quête et qui est présent sur plus de 150 pages est résolu en deux lignes sans que l'on ne sache vraiment comment ni pourquoi elle est muette. La fin est rapide, les éléments s'enchainent sans explications... c'est vraiment dommage.
Pour conclure, il manque beaucoup de choses à ce roman pour que je le conseille vivement à d'autres lecteurs mais pour autant j'ai apprécié les quelques heures que j'ai passé en compagnie de Damah et Mahasia. Je tiens donc à remercier les éditions World crisis crew pour m'avoir permis de rencontrer ces deux adolescents.
D'autres avis :
On m'a fait la remarque qu'il y avait un livre (?) racontant un "avant Liberi Fatali"... Je n'ai pas vu où mais du coup, ça peut expliquer ce manque de développement.
RépondreSupprimerJe trouve ça dommage de proposer ce livre comme un premier tome voire même un unique tome s'il y a déjà un autre tome ou qu'il dépend d'une autre saga...
RépondreSupprimereffectivement!
RépondreSupprimerDe plus, je viens de lire "nouv3ls" de rolandi D. et il y a le même monde qui est repris... du coup, je ne sais pas si les deux auteurs se sont créés un même monde et qu'ils jouent chacun avec... je me sens un peu perdue sur le sujet^^'
Mouais, ça sent vachement l'inspiration "Final Fantasy". jusqu'au nom qui reprend la faute de latin...
RépondreSupprimerEffectivement, c'est une saga ;) Ce qui explique donc pourquoi tout se passe dans le même univers :) L'inspiration est puisée dans divers éléments effectivement. Est ce un mal ? Pour te citer, "Final Fantasy" aussi cherche son inspiration dans ce qui existe déjà, suffit de voir le nom des chimères ;o)
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