Livre lu dans le cadre de ma formation.
Résumé :
L’addiction à internet est sur le point d’être considérée comme une pathologie mentale : le célèbre DSM, Bible de la psychiatrie internationale depuis des décennies, classera en effet ce comportement dans la catégorie des troubles impulsifs-compulsifs lors de sa prochaine édition en 2012.
Michel Hautefeuille et Dan Véléa, qui furent les premiers à signaler, dès 1996, le potentiel addictif du web, proposent aujourd’hui le premier livre de synthèse sur une « toxicomanie sans drogue » qui concerne aussi bien les adolescents que les adultes.
Outre qu’il aborde la question de la prise en charge et du traitement, l’une des originalités de leur ouvrage est qu’il distingue deux types d’addiction : la cyberdépendance, générée directement par l’outil internet (jeux vidéos en ligne, chats, bloguisme, « infolisme », obsession du courriel, etc.) ; et la dépendance cyberassistée, qui renvoie à une addiction préexistante qu’internet va démultiplier (jeu pathologique, achats compulsifs, voyeurisme sexuel, etc.).
L’autre originalité est que les auteurs donnent à cette addiction un sens social. Il s’agit en effet d’une dépendance reconnue par la société et mieux acceptée par exemple que les drogues dures (elle inquiète ou angoisse moins les parents et les proches). Le problème, c’est qu’elle est soumise à la loi de Lederman : plus il y a d’utilisateurs d’internet, plus il y a d’utilisations pathologiques d’internet. Or en France, près de 30 millions de personnes utilisent aujourd’hui cet outil…
Première phrase :
« Depuis le milieu des années 1980, notre société a subi de profonds bouleversements qui concernent aussi bien l’environnement quotidien que le système de valeurs censé structurer, organiser et donner sens à l’ensemble. »
Genre :
Essai.
Nombre de pages :
Payot :189 pages.
Auteurs :
Michel Hautefeuille.
Dan Véléa.
L’addiction à internet est sur le point d’être considérée comme une pathologie mentale : le célèbre DSM, Bible de la psychiatrie internationale depuis des décennies, classera en effet ce comportement dans la catégorie des troubles impulsifs-compulsifs lors de sa prochaine édition en 2012.
Michel Hautefeuille et Dan Véléa, qui furent les premiers à signaler, dès 1996, le potentiel addictif du web, proposent aujourd’hui le premier livre de synthèse sur une « toxicomanie sans drogue » qui concerne aussi bien les adolescents que les adultes.
Outre qu’il aborde la question de la prise en charge et du traitement, l’une des originalités de leur ouvrage est qu’il distingue deux types d’addiction : la cyberdépendance, générée directement par l’outil internet (jeux vidéos en ligne, chats, bloguisme, « infolisme », obsession du courriel, etc.) ; et la dépendance cyberassistée, qui renvoie à une addiction préexistante qu’internet va démultiplier (jeu pathologique, achats compulsifs, voyeurisme sexuel, etc.).
L’autre originalité est que les auteurs donnent à cette addiction un sens social. Il s’agit en effet d’une dépendance reconnue par la société et mieux acceptée par exemple que les drogues dures (elle inquiète ou angoisse moins les parents et les proches). Le problème, c’est qu’elle est soumise à la loi de Lederman : plus il y a d’utilisateurs d’internet, plus il y a d’utilisations pathologiques d’internet. Or en France, près de 30 millions de personnes utilisent aujourd’hui cet outil…
Première phrase :
« Depuis le milieu des années 1980, notre société a subi de profonds bouleversements qui concernent aussi bien l’environnement quotidien que le système de valeurs censé structurer, organiser et donner sens à l’ensemble. »
Genre :
Essai.
Nombre de pages :
Payot :189 pages.
Auteurs :
Michel Hautefeuille.
Dan Véléa.
Mon avis :
Tout comme le précédent livre, j’ai lu celui-ci pour mon écrit sur les addictions et plus précisément sur la cyberaddiction.A la fin de ma lecture, je dois dire que ce livre m’a peu aidé car il traite bien d’internet, de ses failles, des ses avantages, de ses inconvénients, de ce qu’on y trouve… mais peu de la dépendance à internet.
D’un point de vue personnel, j’ai trouvé ça très intéressant, j’ai appris des choses sur internet (j’avoue ne pas avoir tout compris par rapport aux différents jeux en ligne, mais bon).
Comme le disent les auteurs dans l’introduction, ce livre est totalement écrit pour des personnes qui s’inquiètent des effets d’internet mais aussi pour les personnes qui ont envie de découvrir la face cachée d’internet.
Etant grande utilisatrice d’internet dans son côté informations et réseaux sociaux, je me suis régulièrement reconnu dans ce qui était dit sans pour autant me sentir étiqueter « cyberaddict ».
Un petit plus à ce livre ce sont les études de cas proposées en fin d’ouvrage. J’ai trouvé ça vraiment intéressant et illustrateur de la façon dont la cyberdépendance peut agir sur la vie des individus et comment elle peut être soignée.
Pour conclure, c’est un livre que je conseille au petit curieux d’internet.
D'autres avis :
Voilà une lecture bien sérieuse ;)
RépondreSupprimerLa dépendance à internet est quelque chose de très difficile à détecter comme à vivre car on peut passer plusieurs par jour en étant "connecté" sans être droguée ou dépendant. A l'inverse d'autres ne pourront pas vivre sans leur heure d'internet dans la journée.
Quand à la place de ce nouveau média dans la société, je pense qu'il est pour l'instant tellement vu comme pouvant apporter beaucoup, que les dangers sont très sous-estimés (ou alors beaucoup trop sur-estimés ce qui conduit à un refus total d'utilisation). Comme pour tout, il faut faire preuve de bon sens, de modération... et garder du recul. A partir le là; je ne pense pas lire cet essai.
J'ai lu cet essai car j'en avais besoin pour mes cours sans ça je ne pense pas que je l'aurais lu.
RépondreSupprimerJe suis d'accord avec toi (et les auteurs aussi) sur le fait qu'il est vraiment difficile de dire si une personne est dépendante ou non d'internet.