Livre lu dans le cadre de la préparation du concours d’entrée en école d‘assistante sociale.
Résumé :
Contre l'oubli de ce qui fut, il est toujours possible de faire appel, et de réveiller la mémoire. Contre une mémoire qui, au lieu d'acquitter notre dette envers les morts, met le passé à la disposition des vivants, leur sert de supplément d'âme, flatte leur bonne conscience, conforte leurs certitudes idéologiques, entretient l'époque dans son mélange si caractéristique de cynisme et de sentimentalité, contre une telle mémoire, il n'y a plus aucun recours. Avec le procès de Klaus Barbie, la mémoire des survivants a bien retardé le moment où les victimes du nazisme, de réelles, deviendront historiques. Mais si c'était pour les livrer à l'actualité futile ou pour redonner vigueur et légitimité à une représentation de l'Homme que récuse précisément la vertigineuse notion de crime contre l'humanité, alors à quoi bon ? La mémoire a certes triomphé de l'oubli, mais c'est une mémoire vaine.
Première phrase :
« Dans un article des Cahiers de la Quinzaine écrit en 1909, Péguy relate la visite d'un jeune homme, un gamin de dix-huit ans, venu lui poser des questions sur l'affaire Dreyfus, qui fut, on le sait, l'évènement de sa vie : « Il était si docile. » »
Genre :
Essai.
Nombre de pages :
Folio essais : 125 pages.
Auteur :
Alain Finkielkraut.
Contre l'oubli de ce qui fut, il est toujours possible de faire appel, et de réveiller la mémoire. Contre une mémoire qui, au lieu d'acquitter notre dette envers les morts, met le passé à la disposition des vivants, leur sert de supplément d'âme, flatte leur bonne conscience, conforte leurs certitudes idéologiques, entretient l'époque dans son mélange si caractéristique de cynisme et de sentimentalité, contre une telle mémoire, il n'y a plus aucun recours. Avec le procès de Klaus Barbie, la mémoire des survivants a bien retardé le moment où les victimes du nazisme, de réelles, deviendront historiques. Mais si c'était pour les livrer à l'actualité futile ou pour redonner vigueur et légitimité à une représentation de l'Homme que récuse précisément la vertigineuse notion de crime contre l'humanité, alors à quoi bon ? La mémoire a certes triomphé de l'oubli, mais c'est une mémoire vaine.
Première phrase :
« Dans un article des Cahiers de la Quinzaine écrit en 1909, Péguy relate la visite d'un jeune homme, un gamin de dix-huit ans, venu lui poser des questions sur l'affaire Dreyfus, qui fut, on le sait, l'évènement de sa vie : « Il était si docile. » »
Genre :
Essai.
Nombre de pages :
Folio essais : 125 pages.
Auteur :
Alain Finkielkraut.
Mon avis :
Comment donner son avis sur un livre dont on n'a rien compris ?!?
Si quelqu'un l'a lu et compris, je prends ses explications avec plaisir !
D'autres avis :
Comment donner son avis sur un livre dont on n'a rien compris ?!?
Si quelqu'un l'a lu et compris, je prends ses explications avec plaisir !
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